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Cette design unique au monde, s'intitule la NOOSPHÈRE. Ce mot a été utilisé par Pierre Teilhard de Chardin*, l'homme de foi et l'homme de science, pour désigner ce qui semble être une méta-conscience. Le dessin original qui est l’œuvre de Zanis Waldheims et dont la sculpture de la Noosphère a été tirée, s'inscrit dans une démarche issue du grand courant de l'abstraction géométrique initié dans le domaine de la peinture par Kandinsky et Malevitch au début du XX ième siècle. Par contre, contrairement à l'orientation originale de ces deux chercheurs qui se voulait pure, l'abstraction géométrique s'est égarée ultérieurement dans une certaine forme de lyrisme abstrait. Cette forme "réfléchie" est plutôt le contraire. Elle est un retour aux prémisses (ou idéaux) de base de l'abstraction géométrique. Chez Waldheims ça consiste à imaginer un ensemble de règles et d'éléments géométriques pour illustrer, expliquer, comprendre la complexité de la pensée humaine dans un langage qui sollicite à la fois la sensibilité et la raison. 

La sculpture, vue en élévation, illustre la subordination des niveaux énergétiques. À sa base, la sculpture repose sur quatre piliers qui plongent vers l'infini et la complexité. La sculpture actuelle, qui mesure 600 mm de hauteur et 275 mm dans sa partie la plus large, est formée sur ses quatre faces, de 685 sphères en verre transparent tournées à chaud et à la main. Elle est composée de 19 grosseurs de sphères différentes allant de 60 mm de diamètre pour la plus grosse au sommet, à 6 mm pour les plus petites à la base. Toutes les formes de la géométrie générale s'y trouvent ainsi que pour ceux qui aiment les chiffres, de nombreuses formules mathématiques avec le nombre pi comme base. Sont présentes : la forme ovoïde avec ses courbes complexes, la forme carrée quand la sculpture est vue du dessus ou du dessous, la pyramide irrégulière, la sphère, le triangle, l'arc progressif, etc. Voilà assez de données pour satisfaire notre coté rationnel, tandis que pour l'oeil par lequel tout passe et la sensibilité, le spectacle commence quand la sculpture est mise en plein soleil. Là, toutes les sphères qui la compose entrent en action les unes sur les autres par le jeu de la lumière des sphères devenus des loupes qui amplifient la lumière du jour en captant toutes les couleurs de l'arc en ciel : tantôt on peut voir du vert dans une, tantôt du jaune, du rouge ou du bleu dans l'autre, la forme brille alors de mille effets lumineux.

Par Yves Jeanson, sculpteur,




* « C'est vraiment une nappe nouvelle, la « nappe pensante » qui, après avoir germé au tertiaire finissant, s'étale depuis lors par-dessus le monde des plantes et des animaux : hors et au-dessus de la Biosphère, une Noosphère. » (Teilhard de Chardin).

« Une pyramide des sciences est en voie de construction. L'ambition des constructeurs est éventuellement de « couvrir » toutes choses, mentale et physique, humaine et naturel, animée et inanimée par quelques règles. La pyramide aura une allure assez élancée au sommet, mais vers sa base elle se perdra inévitablement dans un brouillard stimulant d'ignorance. »

(R.Arnheim, Vers une psychologie de l'art.) Traduction libre par l'auteur du texte.



La Noosphère
Sculpture conçu et designer par Yves Jeanson
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